La PTL est décidément une course de costauds, faite
par et pour des montagnards, des vrais.
C’est une course intimiste et élitiste, très loin des ultra trails
"grand public" comme l'UTMB, où il suffit de s'entrainer
à courir longtemps et à enquiller du dénivelé pour être finisher.
Nous nous étions préparés physiquement à affronter la distance et le
dénivelé, mais nous avons été surpris par la difficulté technique de la course :
des chemins de crêtes étroits, des pentes très sèches, beaucoup de passages où
il est nécessaire de mettre les mains pour escalader, et surtout énormément de
pierriers, parfois très pentus, parfois constitués de pierres instables, ou de
gros blocs demandant beaucoup d'efforts et d'attention pour être
franchis.
Il est bien difficile pour les franciliens que nous sommes de nous
entrainer à de telles conditions !
La PTL est aussi un contre-la-montre permanent, chaque heure gagnée dans
la course permettant de s’offrir une heure de sommeil… à ce jeu-là, nous n’avons
clairement pas suffisamment gagné ! Je reste quand même impressionné que
nous ayons pu aller aussi loin avec aussi peu de sommeil.
Malgré toutes les difficultés, les douleurs, les moments de doute, je suis très
content d’avoir pu prendre part à cette aventure incroyable, et de l’avoir
partagée avec Corentin. La PTL représente désormais pour moi la nouvelle
référence des courses en montagne, un graal pour l’instant inaccessible et qui
me fait rêver. Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot !
Je voudrais adresser un grand bravo à l’équipe « On fait juste la p’tite
trotte » d’Olivier Ingouf (ancien rocstars) avec qui nous avons fait un
bout de chemin. Nous sommes bien placés pour mesurer l’immensité de l’exploit
qu’ils ont accompli en bouclant cette PTL 2018.
Enfin, je voudrais remercier toutes celles et ceux qui nous ont inondé de
messages de soutien durant la semaine. Savoir que vous étiez nombreux, scotchés
à l’appli ou au site de suivi live de la course nous aura mis une petite
pression positive qui nous aura souvent aidé à rester motivés et déterminés
durant les moments difficiles.
Je me demandais combien de temps il te faudrait pour parler de la revanche... Je viendrai en food truck la prochaine fois, pour approvisionner aux endroits déserts!
RépondreSupprimerEn sushi food truck ?
RépondreSupprimerJe viens de tomber sur ces deux derniers billets !
Je n'en reviens toujours pas !!!
Mille bravos à vous deux et à Anna !